Description du projet: La numérisation de la presse belge

La numérisation de la presse quotidienne belge des deux guerres mondiales s’insère dans le projet « Numérisation de la presse belge, 1830-1950 » financé par la Politique scientifique fédérale (Belspo). Le CEGESOMA et la Bibliothèque royale ont assumé conjointement la responsabilité de l’exécution de cet important projet patrimonial et culturel. L’objectif était de mettre la presse belge numérisée à disposition tant des citoyens intéressés que des chercheurs.

Le projet Belspo

Le projet a été décomposé en deux projets complémentaires. Le plus important a été exécuté par la Bibliothèque royale. Il couvre les périodes de l’histoire de Belgique au cours desquelles le régime de liberté de presse était d’application. Cela englobe en fait toute l’histoire de la Belgique, à l’exception des deux guerres mondiales. La Belgique a toujours eu une tradition de presse florissante, se traduisant par de multiples titres souvent régionaux de différentes tendances politiques. La plupart des groupes et partis politiques ont en effet toujours compté au moins un quotidien propre. A ces journaux, il faut encore ajouter quelques grands quotidiens neutres.

La Bibliothèque royale

Il n’était pas possible de numériser tous ces journaux, aussi la Bibliothèque royale a-t-elle opté pour la numérisation de plus de quarante titres qui offrent un éventail équilibré de la presse quotidienne belge entre 1830 et 1950. Ainsi, ont été numérisés tant des journaux francophones et néerlandophones que germanophones de différentes tendances politiques. Mentionnons par exemple le journal neutre Le Soir, les socialistes Vooruit et Le Peuple, ou l’organe libéral et national L’Indépendance belge.

Le CEGESOMA

Pour la presse quotidienne censurée et clandestine des deux guerres mondiales, soit la partie du projet prise en charge par le CEGESOMA, une autre approche a été choisie. Le nombre de pages à numériser était, pour ces périodes, plus limité, à cause du manque de liberté de la presse et des problèmes matériels, comme la pénurie de papier. C’est pourquoi l’exhaustivité pour la presse clandestine et les quotidiens censurés fut le but visé. La collection du CEGESOMA, très riche pour ce qui a trait à la presse clandestine de la Seconde Guerre mondiale, put être complétée par les collections de nombreux autres centres de conservation, tant fédéraux (Bibliothèque royale, Archives générales du Royaume) que flamands, wallons et bruxellois. Sans l’appui de ces institutions, ce site web et cette banque de données n’auraient jamais pu voir le jour. C’est grâce à cette collaboration que le CEGESOMA a été à même de mener à bien cet important projet patrimonial. Vous trouverez ici la liste complète des institutions participantes.

La banque de données de la presse de guerre

Le résultat n’est pas seulement une collection virtuelle de la presse de guerre, mais aussi un catalogue actualisé de tous les journaux clandestins et censurés des deux guerres mondiales en Belgique connus en 2011. L'origine du document original est à chaque fois reprise dans les métadonnées de la banque de données. Vous pouvez consulter la banque de données de tous les journaux censurés et clandestins des deux guerres mondiales dans la salle de lecture du CEGESOMA sur des terminaux adaptés.

The Belgian War Press

A cause des limitations imposées par le droit d’auteur, seules la presse clandestine des deux guerres mondiales et la presse censurée de la Première Guerre mondiale peuvent être consultées en ligne sur The Belgian War Press. Un moteur de recherche spécial a été développé à cette fin. Vous trouverez ici les différentes possibilités qu’offre cet instrument.

La consultation n’est soumise à aucune limitation ou condition. Vous devez simplement tenir compte du fait qu'en utilisant ces journaux numérisés, vous manipulez dans certains cas des données à caractère personnel et que vous devez alors respecter les règles relatives à la protection de la vie privée. A propos de la recherche historique et de la protection de la vie privée, la Commission de la protection de la vie privée (CPVP) a mis à disposition une brochure). Il est bon de prendre connaissance au préalable de cette étude, surtout si vous avez l’intention de publier des données à caractère personnel tirées de ces journaux.